Le défi des Fondus de l’Ubaye
Posté : lun. 2 juil. 2007 17:39
Le défi des Fondus de l’Ubaye
Il n’est pas 5h, je suis sur le vélo pour rejoindre le départ. Barcelonnette, c’est l’aube, départ 5h30. Le défi des Fondus de l’Ubaye contre la mucoviscidose est simple : un parcours de 4, 5 ou 7 cols en moins de 24 heures.
28 km de descente jusqu’au lac de Serre-Ponçon, 80 cyclistes groupés derrière la voiture ouvreuse jusqu’au pied du col de Pontis. 15% de pente et déjà dans le rouge, il n’est pas 7h, la journée va être longue.
De nouveau le lac et c’est le col Saint Jean puis remontée dans le vent mais en peloton vers Barcelonnette. A l’heure de la grasse matinée, déjà 100 km et 1600 m de dénivelé, l’équivalent d’un petit parcours d’une cyclosportive.
Là, ça se complique avec le col d’Allos (2250 m)
Au retour, à 4 km de Barcelonnette, 135 km et 2600 m de dénivelé au compteur et un choix : tenter un col de plus ou directement le repas à Barcelonnette ? Tentera, tentera pas, je tente.
Il fait chaud dans la montée du col de la Cayolle (2300 m), seul col que je connaissais déjà mais aujourd’hui il me parait plus dur.
Repas à Barcelonnette, je prends mon temps, déjà 190 km et 3800 m de dénivelé, cela pourrait faire une étape de montagne du Tour de France avec 2 cols hors catégorie !
Mais il y a maintenant le plus gros morceau. Je m’équipe, j’emporte les vêtements chauds que j’avais laissés au ravitaillement du pied de la Cayolle et mes phares de vélo (prudence).
Jausiers puis c’est le début de la montée. Des panneaux indiquent « Plus haute route d’Europe » j’ai le temps de voir passer les marmottes. Col de Restefond et c’est le dernier km pour atteindre la cime de la Bonnette (2800 m). 8°C et deux bénévoles avec du thé chaud. La météo a été clémente.
Retour à Barcelonnette (256 km et 5400 m de dénivelé) pour une soupe à l’oignon et des pâtes. Chaque arrivée d’un participant est fortement applaudi.
La nuit est bien tombée lorsque je remonte sur le vélo pour rejoindre ma tente en pensant à ceux qui ont opté pour continuer et sont alors dans le col de Vars et la montée de Sainte Anne.
Arnaud
150 ème maître de la confrérie des Fondus de l’Ubaye
Il n’est pas 5h, je suis sur le vélo pour rejoindre le départ. Barcelonnette, c’est l’aube, départ 5h30. Le défi des Fondus de l’Ubaye contre la mucoviscidose est simple : un parcours de 4, 5 ou 7 cols en moins de 24 heures.
28 km de descente jusqu’au lac de Serre-Ponçon, 80 cyclistes groupés derrière la voiture ouvreuse jusqu’au pied du col de Pontis. 15% de pente et déjà dans le rouge, il n’est pas 7h, la journée va être longue.
De nouveau le lac et c’est le col Saint Jean puis remontée dans le vent mais en peloton vers Barcelonnette. A l’heure de la grasse matinée, déjà 100 km et 1600 m de dénivelé, l’équivalent d’un petit parcours d’une cyclosportive.
Là, ça se complique avec le col d’Allos (2250 m)
Au retour, à 4 km de Barcelonnette, 135 km et 2600 m de dénivelé au compteur et un choix : tenter un col de plus ou directement le repas à Barcelonnette ? Tentera, tentera pas, je tente.
Il fait chaud dans la montée du col de la Cayolle (2300 m), seul col que je connaissais déjà mais aujourd’hui il me parait plus dur.
Repas à Barcelonnette, je prends mon temps, déjà 190 km et 3800 m de dénivelé, cela pourrait faire une étape de montagne du Tour de France avec 2 cols hors catégorie !
Mais il y a maintenant le plus gros morceau. Je m’équipe, j’emporte les vêtements chauds que j’avais laissés au ravitaillement du pied de la Cayolle et mes phares de vélo (prudence).
Jausiers puis c’est le début de la montée. Des panneaux indiquent « Plus haute route d’Europe » j’ai le temps de voir passer les marmottes. Col de Restefond et c’est le dernier km pour atteindre la cime de la Bonnette (2800 m). 8°C et deux bénévoles avec du thé chaud. La météo a été clémente.
Retour à Barcelonnette (256 km et 5400 m de dénivelé) pour une soupe à l’oignon et des pâtes. Chaque arrivée d’un participant est fortement applaudi.
La nuit est bien tombée lorsque je remonte sur le vélo pour rejoindre ma tente en pensant à ceux qui ont opté pour continuer et sont alors dans le col de Vars et la montée de Sainte Anne.
Arnaud
150 ème maître de la confrérie des Fondus de l’Ubaye